Voyage en Australie avec un bébé de trois mois en camping-car
Le 29 décembre 2008, nous avons tous les 3 embarqué pour l’Australie. Imaginez notre impatience ! 6 mois que nous préparions ce voyage … Un voyage de 7 semaines sur les côtes sud et ouest de l’Australie !
La carte ci-dessous représente le parcours que nous avons réalisé dans notre camping-car (10 000 km !). Notre itinéraire avait pour objectif d’éviter la côte est très touristique et de profiter de la côte ouest plus sauvage, tout en n’omettant pas certains incontournables au sud-est. Arrivée prévue à Sydney, route jusqu’au Nord de la côte Ouest, puis retour en avion depuis Perth.

Nous avons choisi d’effectuer ce voyage en camping-car pour les nombreux avantages que cela offre. Voir notre article sur le voyage avec un bébé en camping-car.
Nos coups de cœur
- Les grands espaces et la possibilité de dormir dans des endroits sauvages et isolés avec le camping-car
- L’aspect ultra-pratique avec un bébé du camping-car : ne pas avoir à défaire les valises, s’arrêter quand on veut pour une pause déjeuner
- Monkey Mia et les dauphins, la réserve marine Hamelin Pool, la Great Ocean Road et ses merveilles géologiques, les plages de sable blanc et kangourous du Cape Le Grand National Park, le snorkelling au Cape Range National Park.
Itinéraire et récit détaillé
29 décembre : Départ de Paris avec escales à Londres et Singapour
C’est le grand départ, finies les fêtes de fin d’année et le premier Noël en famille pour Olivia. Direction Londres, puis Sydney avec escale technique à Singapour.
31 décembre au 3 janvier : Sydney
Mercredi 31, le New Year’s Eve
Nous voilà arrivés Sydney, il est à 6h30 du mat’ et comme on nous avait prévenu (à savoir que Londres est la pire plate-forme de transit des bagages), il nous manque 2 bagages. La poussette et le sac contenant nos habits n’ont pas pris le même vol…
Apparemment rodés à ce type de désagréments, les employés de l’aéroport nous disent que nos bagages seront livrés le lendemain 12h à notre hôtel.
Direction l’auberge où nous récupérons notre chambre, rikiki mais très propre. Le propriétaire est adorable : quand il voit Olivia, il se démène pour nous trouver une chambre avec une douche et un petit frigo (à l’origine nous devions avoir une chambre sans sanitaires privés). Nous nous reposons un peu et à 12h, nous partons à la découverte de la ville : Circular Quay, Harbour Bridge, Royal Botanic Gardens etc…
Le New Year’s Eve (notre Saint Sylvestre) est un évènement à Sydney : la ville est en effervescence pour préparer le passage à la nouvelle année. Il y a un monde fou : des touristes et des Australiens, des jeunes et des moins jeunes (bon surtout des jeunes quand même !!), qui courent de partout avec des glacières et des sacs de provisions. Ils tentent de rejoindre le point de vue d’où ils pourront admirer les feux d’artifice durant la nuit. Certains font la queue depuis 10h du mat’, en plein cagnard, pour atteindre leur point de vue… Il faut dire que ces feux d’artifices sont mondialement connus.



Comme nous l’avons dit, il fait très chaud et Olivia est vraiment fatiguée puisqu’elle a sauté une nuit. Après une journée de promenade à travers Sydney, nous sommes épuisés tous les 3. Nous ne tiendrons pas jusqu’au feu d’artifice !
Jeudi 1er : Happy New Year !
La nuit a été quelque peu chaotique… Couchés à 19h (tous les 3 …), Olivia s’est réveillée toutes les 3 heures : dur, dur !! Décalage horaire oblige, nous nous sommes réveillés à 5h du matin. Du coup, à 7h, nous étions prêts à explorer la ville !
Après un bon petit déj’, nous voilà donc partis pour le Fish Market. Ce marché aux poissons est réputé pour sa criée et la qualité de ses produits. D’après notre guide, c’est un lieu à voir. Nous traversons donc la ville pour nous y rendre. Malheureusement, il n’y a pas grand-chose : il s’agit surtout de restaurants de poissons, bien qu’il y ait quand même un marché. Mais nous sommes le 1er janvier, donc tout est quasiment fermé…
Nous retournons en centre ville où nous découvrons le Queen Victoria Building. Il s’agit d’un ancien marché aux fruits et légumes reconverti en centre commercial spécialisé en produits de luxe.
Nous empruntons le monorail qui nous permet de nous promener à environ 5/6m du sol au milieu des arbres et des immeubles. Ça change du métro et c’est super sympa de naviguer entre les arbres !




La pause méridionale à l’auberge a été salutaire : nous avons pu récupérer nos bagages manquant. L’arrivée de la poussette a été un vrai soulagement : l’écharpe porte bébé par plus de 30°C, c’est pas génial…
Dans l’après midi, nous avons rejoint nos amis Mélanie et Paul (qui font un tour d’Australie en 8 mois de septembre 2008 à mai 2009) pour boire un verre à King Cross. Ils nous ont donné les bons plans, les arnaques (peu nombreuses) à éviter et plein de conseils. Nous espérons peut-être les recroiser dans quelques jours. Ils quittent Sydney un peu avant nous pour également rejoindre le Sud.
Nous voulons ensuite aller faire un tout à Bondi, la station balnéaire de Sydney.
Malheureusement, le bus que nous voulions prendre n’est plus en service car il est déjà 18h… Nous choisissons d’aller à Circular Quay prendre un bateau et faire un tour sur la baie.
C’est vraiment très agréable. De plus, le trajet que nous avons choisi nous permet d’avoir un très beau point de vue sur le Harbour Bridge et l’Opéra.
Nous finissons la journée par un restaurant de poisson à Harbourside.
Nos premières impressions de la ville de Sydney sont vraiment très bonnes.
Ce qui nous marqué en premier lieu c’est la verdure. Dans le centre de Sydney, il y a de grands arbres dans quasiment chaque rue et des squares un peu partout, ainsi que de magnifiques parcs. Il y a toujours un arbre dans notre champ de vision.
L’architecture des bâtiments nous a également beaucoup plu. Le style Victorien y est très présent (notamment la St Mary’s Cathedral).
Les habitants de Sydney sont très sympathiques et disponibles. Dès que nous semblions en difficulté, il y avait toujours quelqu’un qui venait spontanément proposer son aide !
Enfin, cette ville regorge de nombreux endroits qui donnent envie de se prélasser…


Vendredi 2 janvier : Dernier jour à Sydney
Etant donné que le Royal Botanic Gardens n’était pas accessible mardi dernier, New Year’s Eve oblige, nous nous y rendons aujourd’hui. Il s’agit d’un immense parc au bord de l’eau, au coeur de Sydney, juste à côté de l’Opéra. C’est un parc très agréable où l’on trouve de nombreuses espèces de fleurs, d’arbres et de cactus mais également de nombreux oiseaux et … des milliers de chauve-souris ! Ces dernières sont perchées dans les arbres, il suffit de lever la tête pour les voir.
Nous faisons une pause déjeuner pour Olivia en bord de mer, l’endroit est tellement agréable qu’il donne envie de se prélasser !
En repartant, nous passons au pied de l’Opéra. Nous ne l’avions vu que de loin : depuis le bateau et depuis le pont. Il est impressionnant par son architecture et sa taille. Il est maintenant l’emblème de Sydney et sa construction est à elle seule toute une histoire.
L’après-midi, le temps se gâte et il se met même à faire froid ! Nous prenons le bus pour Bondi, quartier résidentiel qui offre des plages pour se baigner et surfer. La côte, ainsi que les plages environnantes (Coogee, Bronte, Tamaram…), sont très jolies. Mais le temps étant frais et couvert, nous ne nous attardons pas à la plage.







Du 3 au 4 janvier : Blue Mountains et Bells Line of Road
Samedi 3 janvier : LE camping-car
Aujourd’hui, nous devons récupérer notre maison roulante : le fameux « motorhome » ! Nous bouclons les valises et partons pour les faubourgs à l’ouest de Sydney.
La ligne de train qui s’y rend étant en travaux, nous devons prendre un bus pour finir le trajet. Déjà que le train avec des valises pour 7 semaines, c’est pas facile, alors le bus … Le plus drôle, c’est que le chauffeur du bus de substitution ne connaissait pas la route. Il est donc obligé de s’arrêter régulièrement pour consulter une carte. Le trajet tire en longueur mais heureusement, nous avions pris de la marge.



LE camping-car, parlons en : c’est trop la classe ! Il est super bien équipé, tout beau, tout propre (on en reparlera après 7 semaines de route …) mais aussi gigantesque (un vrai petit camion).
Loïc a donc dû apprendre très rapidement à conduire un camping-car … à gauche de la route. Alors, évidemment, dès le premier carrefour, nous nous engageons gaiement sur la voie de droite, comme à la maison. Bilan : nous sommes à contre sens sur une route nationale avec en bonus, des policiers 500m plus loin en train de faire un contrôle radar !
Plus de peur que mal, nous faisons gentiment demi-tour en essayant de ne pas trop se faire remarquer (avec un camping-car 😉 ) et nous repartons dans le bon sens.
Une chose est sûre, la conduite à gauche n’a plus de secret pour nous maintenant !
Un petit tour au supermarché et direction les Blue Mountains.
Les Blue Mountains sont situées dans l’arrière pays de Sydney. Elles sont réputées pour leurs forêts d’eucalyptus, leurs paysages et leur fraicheur. Ces montagnes doivent leur nom à la couleur bleutée de la brume qui peut se dégager des eucalyptus composant la forêt.
Nous parvenons à rejoindre les Blue Mountains en fin d’après midi. Nous parvenons à atteindre le centre d’information de Glenbrook juste avant sa fermeture (les Australiens finissent de travailler tôt, entre 16h et 17h en général). Nous récupérons pas mal d’infos sur les balades que nous allons pouvoir faire.
Avant de rejoindre le camping de Blackheath, nous faisons une halte aux Wenworth Falls. Cela nous permet d’apprécier la beauté des paysages de ces « montagnes bleues » !

Dimanche 4 janvier : Les Blue Mountains
Aujourd’hui, c’est promenade en forêt !
Nous nous rendons à Govetts Leap Lookout (oui, nous avons oublié de vous dire que les Australiens sont friands de lookout (point de vue) !! L’on en trouve partout sur les routes !) à Blackheath, point de départ de plusieurs balades. La vue donnant sur des falaises et de la forêt est magnifique.
Nous partons sur le sentier de Pulpit Rock Track, qui passe par la forêt, longe les falaises, et qui est jalonné de très beaux points de vue. Nous profitons d’une pause allaitement pour Olivia, au niveau du Cripps Lookout qui nous donne une très belle vue sur les falaises et une cascade.
Après cette marche de 2h où nous avons pu voir de belles fleurs sauvages, des lézards et un python; nous partons pour Katoomba et Leura. Gordon Falls situé à Leura, donne également une magnifique vue après une courte marche à pied. Le payasage est fait de forêts à perte de vue, et tout comme à Blackheath, il n’y a personne ! Ensuite, la vue depuis Sublime Point à Leura vaut le détour, c’est étourdissant ces vues !! On aperçoit d’ici les « Three Sisters », 3 rochers juxtaposés très populaires pour leur forme originale. On se rend donc à Katoomba pour les voir de plus près, mais l’orage est au rendez-vous. Il s’éclipse juste un instant pour nous permettre de faire de jolies photos, mais il n’est plus question d’aller dans le canyon en contre-bas comme nous l’avions prévu. De plus, ce point de vue là est un dépose minutes pour touristes asiatiques en bus, et le point de vue est plein à craquer, cela ne nous donne pas envie de rester…










Le soir, nous reprenons la route pour rejoindre Richmond en passant par Lithgow : la « Belles line of road« . C’est une route de montagne perdue au milieu de la forêt qui valait apparemment le détour, mais elle est bordée d’arbres tout le long et ne permet donc pas d’apprécier le paysage. Nous nous arrêtons sur une aire de repos au milieu des arbres pour la nuit, juste avant Mt Tomah, afin de visiter l’extension du Royal Botanic Gardens de Sydney.
Voilà notre première nuit au milieu de nulle part !
5 janvier : En route pour Canberra
Lundi 5 janvier : Le Royal Botanic Gardens et la route pour Canberra
Première nuit hors camping réussie. Le tout est d’économiser l’eau !
Nous nous réveillons au milieu des eucalyptus et nous rendons dès le matin aux Royal Botanic Gardens. Celui que nous visitons aujourd’hui, extension du jardin de Sydney, présente des espèces qui ne peuvent pas pousser à Sydney à cause de la chaleur. Nous nous promenons donc à travers ce parc magnifique comportant un très grand nombre de conifères et fleurs typiques des montagnes sous les tropiques.
Ce jardin botanique nous a davantage plu que celui de Sydney qui est plutôt un grand parc vert avec quelques parties réellement botaniques. Celui-ci est vraiment au cœur de la forêt, avec des sentiers aménagés dans la forêt.







Nnous devons reprendre la route pour être à Canberra dans la soirée. Nous finissons donc la « Bells line of road » et rejoignons l’autoroute. La journée est très chaude mais les nombreuses pauses la rendent supportables pour Olivia.
6 janvier : Canberra
Mardi 6 janvier : Canberra, capitale Fédérale
Nous avons parcouru près de 20 000 km pour venir en Australie, il n’était pas question pour nous de passer à côté de la capitale (bien que certains ne nous l’aient pas recommandée…)
Canberra a été élue au début du XXème siècle pour devenir la capitale fédérale de l’Australie. Ce choix est en réalité un compromis car les Australiens n’ont pas réussi à trancher entre les deux rivales que sont Sydney et Melbourne. Cent ans plus tard, la ville peine encore à avoir une âme.
Notre première impression est celle d’une ville endormie : rues vides, terrasses désertes, … Nous sommes bien loin de la dynamique Sydney ! Peut-être est-ce vide en raison des vacances d’été ? Imaginez Paris en Août sans touristes, ce serait probablement également désert…
Nous avons décider de nous rendre au National Museum of Australia. Canberra a fait le choix d’ouvrir ses musées gratuitement : il aurait été dommage de ne pas en profiter !
La première partie de notre visite concerne la découverte de l’île-continent et de ses animaux endémiques par les explorateurs européens. Leurs réactions face aux kangourous, ornithorynques et autres échinidés sont très drôles. Imaginez la tête des européens quand on leur a décrit un mammifère pondant des œufs dans un nid et possédant un bec !! Pour l’anecdote, il a fallu près de 100 ans aux biologistes pour prouver que l’ornithorynque n’était pas une blague et que ce mammifère pondait bien des œufs.
Nous avons également pu découvrir le grand nombre d’espèces animales introduites en Australie par les premiers colons : lapins, truites, renards, … Ces espèces ont pour certaines été introduites pour répondre à un besoin (les dromadaires pour explorer le désert) mais beaucoup d’autres l’ont été soit par accident (les lapins), soit pour le plaisir (la truite et le renard). Le problème est que tous ses animaux ont eu un impact sur l’écosystème fragile de l’Australie. Nous avons ainsi pu voir les différentes tentatives pour éradiquer les plus nuisibles (renards et lapins), en vain pour le moment …
Dans ce musée nous trouvons également des explications sur la gestion de l’eau, denrée rare sur le continent. Au début du XXe siècle, le whisky était gratuit dans certaines villes alors que l’eau était payante !
Nous apprenons que les feux de bush qui peuvent détruire des territoires immenses quand ils ne sont pas contrôlés, sont nécessaires à la survie de la végétation et des eucalyptus en particulier. Nous trouvons également des explications sur « l’Australian Way of Life », sur les sports australiens, sur l’art aborigène …
Bref, ce musée est très intéressant avec des sujets variés et des expositions ludiques.
Nous avons ensuite visité le Parlement, bâtiment symbolique de la ville. Il recèle de nombreuses explications sur le fonctionnement de l’état australien. Nous avons également accès au toit du bâtiment qui offre des vues à 360° sur toute la ville. Mais la ville n’étant pas très belle, la vue ne l’est guère plus…
Nous repartons déçus par la ville elle-même, qui d’après nous, n’a pas grand chose à offrir et n’est pas propice à la balade : pas de trottoirs, pas de « vie », les jardins et les bâtiments nous font penser au campus universitaire de Grenoble en plein mois d’août !
La chaleur était accablante (plus de 35°C à l’ombre…) et donc très fatigante pour nous comme pour Olivia. Nous espérons que les températures vont redevenir plus clémentes pour la suite.




7-8 janvier : Mallacoota
Mercredi 7 janvier : En route pour Mallacoota
Aujourd’hui, nous prenons la route pour Mallacoota, ville située au coeur du Croajingolong National Park. Il s’agit d’une petite cité balnéaire sur le Mallacoota Inlet, delta de la Genoa River et de la Wallagaraugh River. C’est là que nous avons rendez-vous avec Mélanie et Paul.
Sur la route, la chaleur est encore au rendez-vous. Nous mettons donc un peu plus de temps que prévu pour finalement arriver en milieu d’après-midi. Notre mission ? Retrouver Mélanie et Paul sans se servir de nos téléphones portables car ils ne captent pas (mais comment faisions-nous avant ?). Par chance, nous apercevons un van qui ressemble au leur (il faut préciser que les vans blancs de backpackers sont aussi répandus que les kangourous en Australie !!) avec une grosse pancarte sur la vitre « c’est nous Mélanie et Paul » !!
Nous voilà donc tous les 5 partis pour faire un bout de chemin ensemble pour les 3 prochains jours. Le soir, nous nous promenons à pied jusqu’au Bastion Point, et nous mangeons notre premier barbecue. Les Australiens sont férus de camping mais également de barbecue. Il est donc très facile de trouver des barbecues publics électriques ou au gaz. Ils peuvent également être au bois quand les risques d’incendie ne sont pas importants. Dans ces cas là, les rangers disposent des tas de bois à côté !
Les Australiens mettent à la disposition du public des barbecues mais également des toilettes propres (et équipées de papier), des poubelles vidées régulièrement, des tables de pique-nique,… Cela permet de contrôler un peu plus l’impact de l’activité humaine.
Pour la nuit, nous campons au bord de l’eau. La température est enfin devenue agréable et elle va le rester les prochains jours.


Jeudi 8 janvier : Journée sur l’eau !
Nous décidons d’aller louer un petit bateau pour passer la journée sur le Mallacoota Inlet. Le point de location est au Gipsy Point juste au Nord de Mallacoota. En nous y rendant, nous croisons un troupeau de kangourous ! Il s’agit de nos premiers kangourous dans la nature ! (celui empaillé au National museum à Canberra ne compte pas !!). Nous sommes chanceux car il y a 2 femelles qui portent des Joeys (c’est le nom que donne les Australiens aux petits kangourous) dans leur poche ventrale, dont un qui sort sa tête !
La journée en bateau est très agréable, même si le temps est un peu couvert au début. Nous pique-niquons sur la terre ferme avant que Loïc et Paul ne s’adonnent à la pêche … sans rien attraper !







En fin d’après-midi, nous prenons la route pour le Wilson’s Promontory National Park, péninsule la plus méridionale d’Australie. Nous faisons un petit détour par le Cape Conran pour admirer le littoral. Ce soir-là, alors que la nuit commence à tomber, un wallabie (un petit kangourou) nous coupe la route. Petite alerte qui nous rappelle qu’il n’est vraiment pas prudent de conduire au crépuscule ! Nous nous arrêtons au bord d’une rivière à Marlo, juste à temps pour admirer le coucher du soleil.





9-10 janvier : Wilsons Promontory NP (National Park)
Vendredi 9 janvier : en route pour Tidal River
Le réveil au bord de la rivière est très agréable. Par contre, le petit dèj’ à l’extérieur du camping-car se révèle impossible tellement il y a de mouches !
Nous reprenons notre route pour le Wilson’s Promontory National Park avec pour objectif d’arriver avant 17h, heure de fermeture… Nous y parvenons juste avant l’heure fatidique, mais le camping près de Tidal River (ville située dans le parc) est déjà complet. Nous devons donc rester dans le camping aux portes du parc national pour la nuit.
En fin d’après midi, nous allons nous promener autour du campement. Initialement parti à la chasse aux wombats (cousin éloigné du koala, ce gros marsupial creuse des terriers), nous tombons sur un superbe kangourou dont les oreilles nous laissent penser qu’il s’agit d’un cousin éloigné de Mickey Mouse !


Samedi 10 janvier : The Wilson’s Promontary NP
Ce matin, direction Tidal River au centre du Wilson’s Promontory National Park. Durant notre préparation, nous tombons nez à nez avant un serpent à 2 m du van de Mélanie et Paul. Cela nous rappelle bien qu’il vaut mieux regarder où nous mettons les pieds !
Nous partons ce matin pour réaliser la « Mont Oberon Summit Walk« . Cette petite grimpette de 7 km AR permet d’atteindre le sommet du Mont Oberon et surtout doit nous offrir une vue panoramique sur le parc et ses plages.
Le temps étant ensoleillé, la montée à travers les arbres est très agréable. La vue depuis le sommet est effectivement très jolie car elle donne sur les plages de sable blanc en contrebas. Mais le temps s’est couvert et nous avons un peu la tête dans les nuages.
La promenade nous ayant ouvert l’appétit, nous nous plions à la mode australienne autour d’un bon barbeuk. Pour l’après midi, c’est pêche sous-marine pour Paul et snorkelling pour Loïc sur Norman Beach.
Le soir, nous quittons Mélanie et Paul. Nous devons être à proximité d’Adélaïde dans 2 jours pour pouvoir rejoindre Kangaroo Island. De leur côté, Mélanie et Paul vont séjourner quelque temps à Melbourne.
En tout cas, ce petit bout de chemin à 5 aura été très agréable !





11 janvier : The Great Ocean Road
Dimanche 11 janvier : The Great Ocean Road
Croyant nous être endormis sur un parking désert, nous nous réveillons le lendemain matin entourés de voitures ! Un peu plus et nous étions bloqués !! En fait, nous nous sommes garés sans le savoir sur un parking à proximité d’une brocante.
Nous repartons donc direction Melbourne. Nous avons fait le choix de ne pas nous y arrêter : nous sommes là que 7 semaines…
Nous arrivons pour midi sur la « Great Ocean Road« . Il s’agit d’un tronçon de route côtière partant de Torquay au sud de Melbourne et rejoignant Warnambool 200 km plus loin à l’ouest. Cette route est réputée pour son beau littoral.
Les plages que nous longeons sont effectivement très belles : « Bells Beach » à Torquay mondialement connue pour son championnat du monde de surf, les plages entre Anglesea et Lorne …
Mais la côte longée par la « Great Ocean Road » n’offre pas que de belles plages de sables car elle est composée d’un nombre très varié de paysages. Nous avons pu admirer des falaises et des plages de rochers absolument magnifiques.
La « Great Ocean Road » est également connue pour ces « Twelve Apostles« , les 12 apôtres. Il s’agit d’immenses amas rocheux formés par l’érosion, détachés de la falaise et isolés au milieu de l’océan. Il s’agit de formations géologiques semblables à l’Aiguille d’Etretat en Normandie.








Nous nous arrêtons pour la nuit dans un camping à Portland. A notre arrivée, nous sommes surpris par un énorme grognement proche de celui du cochon … sauf que le bruit venait du sommet d’un arbre ! Voici notre première rencontre avec un koala. Si on nous avait dit que cet animal à mi-chemin entre l’ourson et la peluche, pouvait faire un tel bruit, nous ne l’aurions pas cru !
12 janvier : Direction d’Adélaïde et Kangaroo Island
Lundi 12 janvier : En route pour Kangaroo Island
Nous entamons une nouvelle journée de route. Nous devons rejoindre Cape Jervis à une centaine de kilomètres au sud d’Adélaïde. C’est là-bas que nous embarquerons demain pour Kangaroo Island.
Les 600 km de route depuis Portland sont assez chaotiques : il fait chaud et par endroit la route n’est pas en bon état. Cependant, nous traversons à nouveaux des paysages plutôt sympathiques : des salars, des lacs d’eaux salées, des vignobles, d’immenses forêts (à côté, la forêt de Rambouillet, c’est un bosquet !) …
Lors de ce trajet, nous changeons d’Etat pour rejoindre celui de « South Australia ». Au passage de la frontière, nous sommes obligés de nous débarrasser de tous nos produits frais : fruits et légumes. En effet, certains insectes nuisibles voyagent dans ces produits. Les autorités tentent de les maintenir dans l’Est du pays grâce à ces mesures de quarantaine.
Le soir, nous dormons dans notre premier camping non équipé d’eau douce. L’eau étant une denrée rare, il y a de nombreux endroit en bord de mer qui ne sont pas reliés au réseau général d’eau potable. L’eau disponible au robinet est en général issue d’un puit artésien et, du coup, se trouve salée. Il y a toujours une citerne d’eau douce mais elle est exclusivement réservée à la boisson. Nous expérimentons notre première douche salée… Au début, on se sent sales à la fin de la douche puis on s’y fait ! On apprend également à économiser drastiquement l’eau potable (il ne suffit pas de couper l’eau quand on se savonne ou quand on se brosse les dents mais réellement de faire attention à chaque fois que l’on ouvre le robinet, on apprend à réutiliser l’eau etc… )



13-15 janvier : Kangaroo island
Mardi 13 janvier : Kangaroo Island
Aujourd’hui, levé au chant du coq à 6h30 ! Et oui, le ferry part à 9h et il s’agirait de ne pas le rater. Le réveil est difficile car les deux jours de route nous ont littéralement crevés.
Nous arrivons pile à l’heure pour le début de l’enregistrement mais les bureaux sont fermés et n’ont ouvert qu’une demi-heure plus tard. Dommage, nous aurions bien pris cette demi-heure de sommeil en plus.
Le ferry nous emmène donc sur Kangaroo Island … en partant avec une demi-heure de retard. En bon français, nous commençons à râler un peu… Mais bon, nous allons à Kangaroo Island pour 3 jours. Cette île de 145 km sur 65 km devrait nous permettre d’observer de nombreux animaux et d’admirer de beaux paysages. Alors notre bonne humeur revient très vite ! Nous débarquons sur l’île et nous récupérons notre voiture de loc’. Nous avions loué une berline mais la société n’avait qu’un 4×4 à nous proposer. Tant mieux pour nous car sur Kangaroo Island, seule la route principale est bitumée. Les autres axes s’avèrent être des pistes ! En rentrant dans la voiture, nous remarquons que l’horloge de la voiture retarde de 30mn… Et là, c’est le déclic : nous avons oublié le décalage horaire entre l’état de Victoria et celui de South Australia… Finalement, les Australiens sont ponctuels ! Et nous, nous sommes décidément des sacrés boulets !
Nous voilà donc partis à la découverte de l’île. Nous nous arrêtons à Kingscote, la principale ville de l’île. Nous y trouvons enfin une tente anti-UV dont les Australiens se servent à la plage pour s’abriter du soleil et du vent. Cette tente nous est indispensable pour pouvoir aller sur la plage avec Olivia.
Nous continuons notre route en empruntant la route Nord de l’île et nous nous arrêtons à « Emu Bay ». C’est une plage de sable blanc de 5km de long. En arrivant, nous sommes surpris de ne trouver aucun parking. En fait, la route arrive sur la plage et les Australiens garent leurs voitures directement à côté de leurs serviettes, sur la plage ! Nous venons de découvrir brutalement que les Australiens n’aiment pas marcher et qu’ils préfèrent poser leur serviette à l’ombre de leur 4×4.
Nous restons sur cette plage afin de faire du snorkelling. Au détour d’un herbier marin, Loïc aperçoit une raie, la première d’une longue série…
Ensuite, nous allons à Stokes Bay, mais il commence à faire vraiment très chaud : plus de 40°C à l’ombre.
Nous choisissons d’aller à notre l’hôtel pour se reposer. Loïc se trompe dans la lecture de la carte et nous fait faire un détour d’une bonne centaine de km. Le bon côté ? Nous avons pu voir un échinidé (un hérisson mais version marsupiale) !
A la nuit tombée, nous assistons à un spectacle assez surprenant : le jardin de l’hôtel se remplit de wallabies qui sont habitués à être nourris par les hommes.





Mercredi 14 janvier : Kangaroo Island
Après la chaleur caniculaire et le soleil de plomb de la veille, voici une journée nuageuse où le thermomètre atteint péniblement les 20°C. Nous allons pouvoir davantage visiter l’île.
Nous prenons la direction de « Hanson Bay Wildlife Sanctuary« . Il s’agit d’un espace protégé constitué d’une forêt d’eucalyptus où des koalas ont élu domicile. Nous espérons en apercevoir ici car sur la terre ferme, ils sont difficilement observables. En effet, ils sont généralement très haut perchés, peu actifs en journée et la couleur de leur pelage se confond avec celle du tronc des arbres.
Nous nous promenons au milieu des eucalyptus tout en étant observés par des wallabies. C’est là que nous voyons le premier koala de la journée, juste à portée de caresses ! Il est à croquer ! Il nous fait même le plaisir de se gratter dans tous les sens, histoire de prouver qu’il ne s’agit pas d’une peluche. Finalement, il reprend sa sieste.
Nous sommes seuls dans cette petite forêt où nous passons deux agréables heures à chercher les koalas. Nous en verrons au total une dizaine. Mais mis à part les deux premiers qui se trouvaient à hauteur d’homme, les autres koalas se cachaient à la cime des arbres.
Ensuite, nous nous rendons à « Admiral Archs » au « Cap Le Coudeic » (entre les nuages, le nom du cap et le phare, on se croirait presque en Bretagne !). Sur le parking, nous croisons un énorme serpent qui va se cacher dans un bosquet : il nous rappelle qu’il faut être prudent et éviter les petits bosquets…
Depuis le cap, nous pouvons observer des dizaines de lions de mer de Nouvelle-Zélande jouant sur les rochers et dans les vagues.
Après une pause déjeuner, nous empruntons le sentier qui nous amène au « Snake Lagoon » (environ 2 heures). Nous serpentons à travers les eucalyptus, puis longeons une rivière qui débouche sur la plage. Un incendie a ravagé la zone en 2007 mais la balade n’en demeure pas moins agréable.








Jeudi 15 janvier : Kangaroo Island
C’est notre dernier jour sur Kangaroo Island. Nous souhaitions nous lever à l’aube pour effectuer une marche appelée « Platypus Walk« . Cette petite randonnée permet de partir à la découverte des ornithorynques. Malheureusement, l’incendie de 2007 a vraiment causé de nombreux dégâts dans le parc national et la balade est fermée.
Nous reprenons notre route pour réaliser un arrêt à « Hanson Bay« . Il s’agit d’une superbe plage de sable fin, déserte, mais pas très propice à la baignade. En effet, il y a de nombreux récifs et l’eau est froide ! Nous plantons quand même notre tente, ce qui permet à Olivia de faire une petite sieste.
L’après midi, direction « Seal Bay » où nous avons l’opportunité d’approcher une colonie de lions de mer (Australiens cette fois-ci). Nous sommes accompagnés par un Ranger qui nous explique en détails les habitudes de ses animaux.
Nous sommes en pleine « breeding period », la saison des amours ce qui nous oblige à garder une certaine distance. En effet, les mâles se battent entre eux assez violemment et il ne faudrait pas qu’un mâle nous confonde avec un prétendant. En effet, malgré leur apparence pataude, ces animaux sont très rapides quand il s’agit d’attaquer.
En fin de journée, nous rejoignons enfin Penneshaw d’où repart notre ferry en début de soirée. En attendant d’embarquer, nous nous installons sur une plage à proximité du port, juste devant le Penguin Centre, où les pingouins rejoignent la plage le soir après leur journée de mer. Nous pouvons y voir sur un rocher 3 petits pingouins…cormorans (nous avons cru qu’il s’agissait de pingouins jusqu’à ce que nous apercevions à nouveau ces oiseaux à Monkey Mia. Là, une dame nous a appris que c’était en réalité des cormorans!!). Juste avant de repartir, nous avant le temps d’apercevoir un dauphin à proximité du port (pour le coup, c’était bel et bien un dauphin!).
PS : Aujourd’hui Olivia a eu 4 mois !








16-19 janvier : Eyre Highway, en route pour la côte Ouest
Vendredi 16, samedi 17, dimanche 18 et lundi 19 janvier
Aujourd’hui, nous entamons la Grande Traversée. Nous allons emprunter l’Eyre Highway qui relie Adélaïde à l’Est à Perth sur la côte Ouest. Cela représente quand même 2 400 km ou encore 4 jours de route !
Le premier jour de route nous permet de rejoindre Port Augusta à 320 km au Nord d’Adélaïde. Il n’y a rien d’extraordinaire sur cette portion car nous sommes encore en terrains connus. Cet arrêt est très important car il nous permet de faire le plein d’eau potable, de recharger toutes les batteries de nos appareils et de faire nos courses pour les 3 jours à venir.
Lors de notre 2nd jour de voyage, nous parcourons environ 600 km. Entre Port Augusta et Ceduna, nous traversons la « Eyre Peninsula ». C’est agréable et rassurant car tous les 30 à 40 km, nous traversons des petits villages. Mais Ceduna est la dernière ville avant Norseman, 1200 km plus à l’Ouest…
Au 3e jour de route, les zones habitées s’espacent vraiment beaucoup. Nous ne rencontrons des relais routiers que tous les 100 à 150 km ! Il s’agit de surveiller attentivement la jauge à essence… Ce jour là, nous traversons la frontière entre les états de South Australia et de Western Australia. Là encore, nous devons nous séparer de tous nos produits frais, restrictions de quarantaine obligent.
Le 4e et dernier jour nous permet un retour à la civilisation via Norseman. Mais auparavant, nous avons parcouru près de 400 km au cours desquels nous n’avons traversé qu’une seule et unique zone habitée !
Nous avons également emprunté le tronçon de route reliant Caiguna à Balladonia qui a la particularité d’être parfaitement rectiligne pendant 90 miles soit environ 140 km. Après 1h30 de route parfaitement droite, le premier virage est surprenant !
Notre traversée au milieu de nulle-part s’achève à Norseman, une ville minière affreuse mais une ville quand même. Nous allons maintenant rejoindre Esperance, la côte sud et ses belles plages.
Sinon, qu’avons nous retenu de cette traversée ?
• Côté tourisme : pas grand-chose à signaler… Jusqu’à Ceduna, les villes sont désertes et uniquement repérables grâce à leurs immenses silos de céréales. Les relais routiers rencontrés par la suite ne comptent en général qu’un motel, un caravan-park et une pompe à essence.
Nous nous sommes tout de même arrêtés à Eucla où il reste des ruines d’un ancien télégraphe. Celles-ci sont nichées dans des dunes de sable d’un blanc immaculé contrastant avec le bleu du ciel : magnifique !
• Côté faune : nous avons pu voir des émeus et des pygargues en vivants. Nous avons également vu des dizaines de carcasses de kangourous et de wombats heurtés par des véhicules… Côté bétail, nous avons croisé des vaches et des moutons. Nous avons vu voir des troupeaux de milliers de moutons, c’est assez impressionnant. Il faut dire que l’Australie compte 60 millions de moutons pour 20 millions d’habitants. Nous avons même vu des moutons perdus. Comment le savions-nous ? Leur pelage était très très très long !
• Les road-trains… Un road-train est un camion composé de 2 ou 3 remorques pouvant mesurer jusqu’à 50 mètres de long ! Ils traversent le pays avec toute sorte de marchandise.
Comme si un road-train n’était pas assez imposant comme ça, nous en avons croisé qualifiés d' »over-size ». La traduction la plus simple est « il faut vite s’écarter car lui il ne peut pas et il ne va pas ralentir ! ». Ainsi, pour certains road-trains « over-size », il suffisait de ralentir et s’écarter mais pour d’autres il fallait carrément s’arrêter sur le bas côté. Dans ces cas-là, le convoi est si large qu’il empiète complètement sur notre voie de circulation. Nous avons ainsi pu voir transportés des bateaux, des caravanes, des dumpers (camions de mine), des grues, des préfabriqués et le comble : un road-train transportant un autre road-train !
• La région traversée par l’Eyre Highway est si déserte que la route est utilisée par les avions en détresse. C’est très surprenant de voir sa route se transformer en piste d’atterrissage d’urgence !
• Les conducteurs se saluent lorsqu’ils se croisent. Heureusement que la route est déserte !
• Entre Adélaïde et Norseman, nous changeons à nouveau de fuseau horaire. Et bien, comme à Kangaroo Island, nous l’avons oublié… C’est un matin à une station essence que nous nous sommes aperçus qu’il était 10h30 alors que nous pensions qu’il était 12h…









20-21 janvier : Espérance / Cape Le Grand NP
Mardi 20 janvier : Découverte du Cape le Grand NP et de Lucky Bay
Pour se remettre de notre traversée, nous avons dormi dans un caravan-park à Espérance. En réalité, nous passons une nuit dans un caravan-park tous les 2 ou 3 jours. Cela nous permet de brancher le camping-car sur le courant pour recharger les batteries des appareils photos et de l’ordinateur. Nous en profitons également pour faire une ou deux lessives et, les rares fois où cela est possible, nous nous connectons à Internet. Cette fois-ci, notre emplacement donnait sur une rangée d’immenses sycomores et sur la mer, un vrai bonheur !
Aujourd’hui, nous partons pour le « Cape Le Grand National Park » à l’Est d’Espérance. Quand on voit les noms, on s’aperçoit que nos ancêtres étaient de sacrés voyageurs !
La route qui nous amène à Lucky Bay, lieu où nous comptons dormir, nous offre des paysages plutôt sympas. Mais lorsque nous découvrons Lucky Bay, nous restons bouche bée. Imaginez une plage de sable fin encerclant un lagon aux eaux turquoises, le tout niché dans une forêt de petits eucalyptus.
Le camping du parc national est situé à proximité de la plage, au milieu des arbres et … des kangourous ! Ils vivent tout autour du campement et viennent chercher de la nourriture au milieu des caravanes et des tentes. Ils se nourrissent également dans les algues sèches sur la plage. A cette occasion, nous avons pu en voir un s’énerver contre des mouettes : un vrai régal !
Ces kangourous sont vraiment peu sauvages et s’accommodent de notre présence sans problème.
Nous passons un peu de temps à la plage où nous faisons du snorkelling. Si le lieu est propice à la pêche (au grand bonheur des Australiens), les fonds marins n’ont rien d’exceptionnels.
Le coucher du soleil sur le lagon est magnifique : une vraie carte postale. Notre séjour à Lucky Bay a vraiment été très agréable !







Mercredi 21 janvier : Le Frenchman Peak, Rositer Bay et Thistle Cove
Ce matin, nous ne traînons pas : nous devons monter au Frenchman Peak avant qu’il ne fasse trop chaud. Ce pic, le 2e plus haut du National Park, offre une vue panoramique du parc et du littoral.
La montée s’apparente plus à de l’escalade avec quelques passages où les quatre pattes sont nécessaires ! Mais le jeu en vaut la chandelle car la vue est superbe. Nous croisons de nombreux lézards dont un goana d’1 bon mètre en train de se dorer la pilule au sommet.
Ensuite, nous explorons les autres baies du parc. A midi, nous mangeons à Rossiter Bay, une nouvelle grande plage de sable blanc. Nous marchons un peu à Thistle Cove, nouvelle superbe plage où la baignade n’y est pas recommandée car il y a beaucoup de courant.
En fin d’après midi, nous reprenons notre route, direction Albany et le Stirling National Park.








22-24 janvier : Stirling NP / Route pour Rockingham
Jeudi 22 janvier : Arrivée au Stirling NP
Après un trajet sans encombre, nous arrivons en début d’après-midi au Stirling National Park. Il s’agit d’un parc national aux paysages montagneux à proximité d’Albany.
Composé de nombreux pics, nous comptons réaliser l’ascension d’un petit sommet. Le point culminant du parc est à 1 060 mètres, nous sommes bien loin de nos Alpes !
Nous choisissons de nous reposer un peu l’après-midi avant de tenter une balade avant le coucher du soleil. L’objectif est d’apercevoir des kangourous.
Malheureusement ce soir-là, nous sommes confrontés au principal défaut de l’Australie : les mouches. Elles sont particulièrement virulentes, elles se faufilent absolument partout et lorsqu’elles vous ont pris pour cible, vous êtes rapidement submergés par le nombre. Nous sommes donc obligés d’écourter notre balade en ayant vu seulement un kangourou.
Heureusement, un peu plus tôt dans la journée, nous avions croisé un troupeau de kangourous sur le bord de la route. Dans le groupe, nous avions pu voir des femelles avec leurs joeys blottis dans la poche maternelle. Au début, ils ne laissaient dépasser que leur queue et leurs pattes. Puis un des petits a finalement sorti sa tête pour notre plus grand bonheur. Ces animaux sont vraiment fascinants.




Vendredi 23 janvier : Ascension du Toolbrunup Peak et visite de la vallée de Géants
Ce matin, nous avons décidé de nous lever tôt afin de réaliser l’ascension du Toollbrunup Peak. La randonnée devant durer plus de 3 heures, nous préférons partir tôt pour éviter les grosses chaleurs du milieu de journée.
Nous mettons donc notre réveil à 6h30… Ce matin est l’un de ces matins où nous n’arrivons pas à nous lever. Nous nous accordons donc un répit jusqu’à 7h30 pour finalement être prêts à 9h. Nous n’avons pas trop de retard sur notre planning vu que nous comptions partir à 8h…
C’est à ce moment là que nous apercevons que le décalage horaire nous a encore joué un tour ! Dans toutes nos péripéties avec les décalages horaires, nous avions systématiquement réglé l’heure de notre montre, du camping-car et de l’ordinateur sur le bon fuseau. Le problème est qu’à aucun moment, nous n’avons songé à l’heure du réveil… Celui-ci est donc resté à l’heure de Sydney, soit 2 heures de moins. Le réveil a donc sonné à 4h30 au lieu du 6h30 espéré ce qui explique notre difficulté à ouvrir les yeux. Jusqu’au bout nous allons être de vrais boulets !
Un mal pour un bien car nous avons pu commencer notre ascension dès 8h30.
Le sentier est très peu fréquenté et la végétation empiète grandement sur le chemin. Nous réalisons notre ascension au bout milieu d’une forêt d’eucalyptus. Nous croisons pas mal de petites fleurs sauvages fort jolies. Cette région est réputée pour ces fleurs, en particulier au printemps. et d’après les photos que nous avons pu voir, ça doit vraiment valoir le coup d’y venir à cette saison.
Notre balade est loin d’être facile. La première partie est une randonnée sympathique mais le second tronçon ressemble plus à de l’escalade qu’à de la marche à pied. Nous gravissons de gros blocs de rochers glissants et instables, le tout dans la bruine et sous le vent.
Malgré tout nous continuons notre ascension jusqu’à quelques mètres du sommet (nous le supposons …). En effet, la force du vent et la densité des nuages ne nous encouragent pas à continuer. Alors que nous entamons notre descente, le temps se dégage d’un seul coup pour nous offrir une vue magnifique ! Nous n’avons pas le courage de tenter à nouveau d’atteindre le sommet. Finalement, nous avons fait une balade superbe qui nous a bien épuisée et nous n’avons croisé absolument personne !
Nous reprenons notre route en direction de Rockingham, au sud de Perth. Sur le chemin, nous nous arrêtons à Walpole pour visiter la Vallee of Giants. Il s’agit d’une région composée d’immenses eucalyptus. Ils sont vraiment impressionnants : ils peuvent atteindre plus de 60 mètres de haut pour un diamètre de 20 mètres à leur base. Comme leurs troncs sont souvent creux (à cause des incendies et/ou des insectes), le grand truc à la mode dans les années 60-70 était de stationner sa voiture à l’intérieur de l’arbre. Cela peut vous donner un aperçu de la taille de ses arbres ! Heureusement, la zone est à présent protégée pour éviter ce type de débordements.







Samedi 24 janvier : Route pour Rockingham
Après une petite journée de route, nous voilà arrivé à Rockingham, station balnéaire tranquille… Beaucoup de route et pas de photo pour aujourd’hui !
Nous nous interrogeons car nous croisons un grand nombre de voitures munies de mini-drapeaux Australiens. Nous trouvons ça un peu kitsch, mais rapidement nous nous rappelons que le 26 janvier est le jour de la fête nationale Australienne. Ce jour permet de commémorer l’arrivée de la première flotte de colons britanniques. Les Australiens se préparent donc à un WE de fête et le drapeau national fleurit sur les maisons, les voitures…
25-26 janvier : Rockingham et ses dauphins
Dimanche 25 janvier : 1e rencontre avec les dauphins
Ce matin, Mélia va réaliser un de ces rêves : nager avec des dauphins ! Direction la jetée à l’aube pour rejoindre le bateau du tour opérateur chargé de l’emmener sur site.
Etant donné qu’ils n’acceptent pas les bébés à bord, nous ne pouvons pas y aller tous les 3 ensemble. Loïc pourra y aller demain.
Les dauphins étant sauvages, nous devons partir tôt pour avoir le temps de trouver des animaux enclins à nous accepter dans l’eau avec eux. Il faut donc s’armer de patience mais le jeu en vaut la chandelle. Une fois lâchés dans l’eau, c’est vraiment magique de les voir tourner autour de nous, faire des cabrioles et jouer entre eux.
Pour ne pas trop déranger les dauphins, nous sommes très encadrés lorsque nous sommes dans l’eau. Nous devons tous nous accrocher les uns aux autres et nous ne sommes pas libres d’aller là où bon nous semble. C’est le prix à payer pour que ces mammifères puissent vivre en paix.
A midi, nous nous retrouvons tous les 3 pour aller se promener sur le bord de mer. Après midi plutôt calme entre baignade et snorkelling … au milieu des bateaux.


Lundi 26 janvier : 2e excursion à la rencontre des dauphins
C’est jour de fête nationale en Australie ! Des drapeaux partout, une ambiance bon enfant et une journée festive en perspective pour l’ensemble des Australiens. Au programme : barbeuk entre amis et feux d’artifice le soir.
Aujourd’hui, c’est au tour de Loïc d’aller nager avec les dauphins. Même protocole que pour Mélia mais les dauphins sont nettement moins nombreux. Peut être est ce aussi un jour férié chez les dauphins ? En tout cas, ceux que nous avons l’occasion de voir sont majoritairement des mâles. Leur gros défaut ? Ils sont beaucoup moins joueurs que les femelles et ils ont tendance à nous ignorer lorsque nous sommes dans l’eau avec eux. Petite déception vite oubliée car cela reste malgré tout quand un super moment.
Dans l’après midi, nous avons repris notre route vers le Nord. Objectif : Kalbarri.
Ce soir-là, nous avons réussi à trouver une aire de repos très agréable. Perdu au milieu de nulle part, la sensation d’être seuls au monde est vraiment très agréable.



27-29 janvier : Kalbarri
Mardi 27 janvier : Arrivée à Kalbarri
Nous reprenons notre route tranquillement, toujours vers le Nord. Kalbarri est une petite station balnéaire située à l’embouchure de la Murchison River. Cette ville est composée d’un peu plus de 1 000 âmes à l’année mais en pleine saison, la population passe à 10 000 habitants ! Coup de chance, la haute saison s’est achevée le WE précédent. La foule des vacanciers n’est plus là et nous pouvons apprécier tranquillement cette petite ville.
Pour rejoindre Kalbarri, nous empruntons la route de bord de mer qui nous permet d’arriver dans la ville par le Sud. Ce trajet nous permet d’apprécier les paysages composés de falaises le long de la côte.
Le National Park de Kalbarri est constitué de 2 zones principales : la Murchison River et les falaises en bord de mer. Une longue promenade permet de longer ces falaises. Etant arriver un peu tard dans l’après midi, nous nous contentons d’admirer le panorama depuis « Island Rock » et « Natural Bridge ».



Mercredi 28 janvier : Nourrissage des pélicans et remontée de la Murchison River
Pour la première fois depuis le début de notre périple : le temps est froid et couvert avec quelques averses. Cela ne nous décourage pas et essayons malgré tout de nous en tenir à notre programme initial.
Pour commencer, nous sommes allés assister à l’attraction phare de Kalbarri : le nourrissage des pélicans. Il s’agit d’une activité totalement gratuite (contrairement à d’autres villes paraît-il…) gérée par des bénévoles. Ils viennent tous les matins nourrir ces grands oiseaux sauvages (jusqu’à 2 m d’envergure). Tout en donnant des explications très intéressantes sur le mode de vie de ces oiseaux, ils tentent de nourrir les 2-3 pélicans présents. Je dis bien « tenter » car il y avait également une bonne vingtaine de mouettes plutôt virulentes qui essayaient de chiper les poissons avant que ceux-ci n’atteignent le bec des pélicans. Belles bagarres souvent remportées par les plus petits, à savoir les mouettes.
Ce qui est très amusant, c’est que les pélicans ont pris l’habitude de ces séances quotidiennes et ils sont au rendez-vous avec une bonne demi-heure d’avance. Cela nous a permis de les admirer tranquillement avant leur repas.
Le temps ne s’étant pas découvert, nous avons abandonné l’idée de la randonnée. Nous avons passé une partie de la journée à organiser nos prochaines journées à Kalbarri et notre prochaine escale à Shark Bay.
En fin d’après midi, nous avons pris le bateau pour faire une petite croisière sur la Murchison River. Le parcours nous a mené à travers le National Park mais pas aussi loin que nous l’aurions souhaité. Nous n’avons pas pu admirer les falaises rouges le long de la rivière.
Durant le voyage, le capitaine du bateau nous a donné tout un tas d’explications concernant la ville de Kalbarri. Etant un peu fatigués, il faut reconnaître que nous n’avons pas tout suivi, mais le cœur y était, promis !





Jeudi 29 janvier : Promenade vers Red Bluff
Aujourd’hui, Olivia doit se faire vacciner. Hé oui, ce n’est parce que nous sommes plus à la maison que mademoiselle est exempte de ces désagréments.
Mais ici, pas facile de trouver quelqu’un pour lui faire ses injections. En théorie, ce boulot est à la charge des infirmières Australiennes. Problème des petites villes, l’infirmière tient une permanence seulement une fois par mois !! Après avoir longuement parlementé, nous arrivons finalement à nous mettre d’accord avec un médecin pour que celui-ci lui fasse ses vaccins.
Malheureusement, toujours pas de soleil aujourd’hui. Cela ne nous empêche pas d’aller faire une longue balade en bord de mer en fin d’après-midi.
L’objectif initial était de rejoindre « Red Bluff » et ses falaises. La grisaille et le froid prendront finalement le dessus sur notre ambition et au bout d’une bonne heure et demi de marche sur la plage, nous rebroussons chemin.
La météo n’annonçant rien de bien fantastique pour les jours suivants, nous décidons de reprendre la route en direction de « Shark Bay ». Il s’agit d’une grande péninsule inscrite au patrimoine mondial de l’humanité pour sa richesse et sa diversité.
Nous passons la nuit à Hamelin Pool, site unique au monde où vivent les stromatolithes.





30 janvier – 1er février : Shark Bay / Monkey Mia
Vendredi 30 janvier : Rencontre avec nos ancêtres et découverte de Monkey Mia
Dès le réveil, nous allons nous promener dans la réserve marine Hamelin Pool. Celle-ci abrite une colonie de stromatolites. Mais au fait, savez-vous ce que sont des stromatolithes ?
Petite minute paléobiologie …
Les stromatolithes sont des roches biogéniques, c’est à dire des roches calcaires construites par des bactéries durant plusieurs centaines d’années. Les bactéries peuplant Hamelin Pool sont les descendantes de bactéries vieilles de 1,9 milliards d’années, soit la plus ancienne forme de vie connue.
Lorsque l’on a de la chance, il est possible de voir des bulles d’oxygène se dégager des stromatolithes car ces bactéries en produisent naturellement. Nous n’en avons pas vu mais cela reste étonnant de savoir que ces bactéries sont à l’origine de l’atmosphère telle que nous la connaissons. En effet, il y a quelques milliards d’années, l’air était irrespirable sur Terre et le lent travail des stromatolithes a rendu l’atmosphère propice au développement de la vie hors de l’eau en augmentant le taux d’oxygène.
Au XVIIIe siècle, alors que le site n’était pas encore protégé, des chariots chargés de laine traversaient la plage. Le processus de formation des stromatolithes est si lent que les traces laissées par le passage des convois sont encore bien visibles.
La promenade à Hamelin Pool nous permet également de visiter une carrière de « pierres de coquillages ». Particularité géologique d’Hamelin Pool, la plage n’est pas composée de sable mais de minuscules coquillages, empilés jusqu’à 10m d’épaisseur par endroit. Sous l’effet de la pluie, ils se sont agglomérés pour constituer une roche suffisamment dure pour être travaillée. Ainsi, pendant longtemps, les habitants de Denham se sont fournit en briques pour la construction de leurs maisons dans cette carrière.
Sur la route pour Monkey Mia, nous nous arrêtons à « Eagle Bluff« . Il s’agit d’un point de vue au sommet d’une falaise surplombant la côte sud de Shark Bay.
Nous pouvons notamment y voir une partie de l’herbier marin dont le rôle dans l’écosystème si particulier de Shark Bay est primordial.
En contrebas de la falaise, les eaux sont très limpides et nous pouvons y apercevoir des dizaines de requins ! Le nom de Shark Bay n’est vraiment pas usurpé !
Nous arrivons dans l’après-midi à Monkey Mia. N’ayant pas trop le choix, nous nous installons au camping. Coup de bol, il reste un emplacement « beachfront » : la vue depuis le camping car est à couper le souffle !
A peine le camping-car garé, Loïc se jette à l’eau pour faire du snorkelling…













Samedi 31 janvier : Rencontre avec les dauphins et les dugongs
Monkey Mia est mondialement connue pour ses dauphins qui viennent tous les matins sur la plage afin d’être nourris par le personnel de la réserve. Monkey Mia est exclusivement dédiée au tourisme, il ne s’agit pas d’une ville ou même d’un village. Il n’y a que le resort (camping, hôtel et boutiques). Nous avons la chance d’être présent hors vacances d’été et l’endroit est plutôt calme.
Ce matin, Mélia se lève tôt pour aller voir le repas des dauphins. Les rangers de la réserve ne sont pas encore présents, mais les dauphins eux, sont déjà là et tournent dans le lagon en attendant leur repas. Une fois le petit déjeuner pris, les dauphins repartent au large. Il est rare qu’ils reviennent en journée à proximité de la plage.
Coup de chance dans l’après-midi, deux dauphins viennent nager juste devant le camping-car. Il s’agit d’une mère et son petit en train de pêcher. Mélia est allée les rejoindre dans l’eau, les dauphins étaient à moins de 5 mètres : Magique !
Durant l’après midi, nous avons fait une croisière à bord d’un catamaran. L’objectif était d’apercevoir des animaux marins. Nous avons ainsi pu voir des dugongs, un animal très proche du lamantin que l’on trouve aux Antilles. Ceux-ci se nourrissent dans les herbiers marins mais ils sont difficiles à voir. Ils ne montrent souvent que le bout de leur nez lorsqu’ils remontent respirer.
La croisière nous permet également d’admirer la côte depuis la mer : le mix des couleurs (bleu et rouge) est magnifique !













Dimanche 1er février : Visite de Denham et son Ocean Park
Ce matin, Mélia se lève à nouveau en même temps que le soleil pour aller rendre visite aux dauphins, une dernière fois. Puis nous reprenons la route pour Denham et l’Ocean Park.
Il s’agit d’un parc consacré aux animaux marins, dans lequel nous pouvons observer raies, poissons et requins. Ce parc n’est pas un complexe touristique mais un centre d’études qui arrondit ses fins de mois en permettant aux visiteurs de voir les différentes espèces d’animaux que l’on peut trouver dans la baie.
Dans le cadre de leurs recherches, les rangers prélèvent des animaux dans la baie qu’ils finissent par relâcher une fois leurs études terminées. Nous avons pu voir des serpents marins, des poissons lions, des raies, des bébés tortues et des requins.
Bien que les requins présents n’excédaient pas 1m-1,5m, les regarder prendre leur repas laisse songeur : pas questions d’y mettre les doigts !
Durant la visite, nous apprenons un tas de choses sur tous ces animaux grâce au ranger qui nous accompagne.
Notre journée se finit à Denham, où nous trouvons à nouveau un superbe emplacement en bord de mer !
Nous visitons le musée de Denham qui nous fournit tout un tas d’explications sur Shark Bay. Shark Bay est classée au patrimoine mondial de l’Unesco pour plusieurs raisons : les stromatolites, le façonnage des fonds marins par les herbiers, la présence d’espèces endémiques, les eaux hypersalines …











2 février : Le François Péron NP
Lundi 2 février : Le François Péron National Park
Une fois n’est pas coutume, nous nous réveillons aux aurores aujourd’hui. Au programme : balade en 4×4 à travers le François Péron National Park. Un nom bien de chez nous, n’est ce pas ? Ce parc a été nommé ainsi en l’honneur de l’explorateur et naturaliste français, François Péron venu explorer cette partie de l’Australie fin XVIIIe, début XIXe siècle. Ne prononcez pas ce nom à la française, les Australiens ne vous comprendront pas !
Ce parc est uniquement accessible en 4×4. En effet, les pistes sont très sablonneuses et elles rendent impossible le passage de véhicules non équipés de 4 roues motrices. La taille du parc (environ 70 km) et la température extérieure (40-45°C) ne permettent pas non plus de se lancer dans une randonnée… Il existe des circuits organisés mais la présence d’Olivia n’enthousiasme pas vraiment les organisateurs.
Nous sommes donc obligés de louer un 4×4, au prix d’un petit mensonge. Nous affirmons avoir déjà roulé sur des pistes sablonneuses et que la conduite ne nous posera pas de problèmes …
Nous voilà donc parti à bord de notre Land Cruiser. Pour entrer dans le parc, nous sommes obligés de dégonfler nos pneus pour ne pas nous ensabler dès les premiers mètres.
Nous entamons notre périple à travers le parc à vitesse raisonnable pour admirer les paysages mais surtout pour garder le contrôle de la voiture car le sable, ça glissssssssssse !
Cela ne fait pas 10 min que nous sommes partis que nous sommes obligés de nous arrêter : un 4×4 (l’un des deux seuls véhicules que nous croiserons dans la journée…) est ensablé devant nous et bloque la route.
Il s’agit d’un couple de jeunes allemands qui ne maîtrisent pas totalement leur véhicule : ils sont bien en 4 roues motrices mais sur un rapport long. Notre grande expérience du 4×4 🙂 mais surtout un coup d’œil rapide à leur notice, et hop nous voilà tous repartis.
Pour essayer d’arriver au Cap Péron avant 12h, nous accélérons un peu … trop et nous nous ensablons à notre tour. Pas de panique, nous connaissons la marche à suivre : un passage en rapport court et nous serons repartis avant de dire ouf ! Oui mais le problème est que nous n’arriverons jamais à la passer cette « low gear » !!!
Bon an, mal an, nous arrivons finalement à nous sortir de là, en rapport long. Heureusement pour nous, nous passerons le reste de la journée en nous ensablant légèrement une seule autre fois.
Le Cap Péron est situé à la pointe septentrionale du parc. L’endroit est désert et la vue est magnifique ! La couleur du sable et de la terre est un rouge, ce qui tranche avec le blanc du sable de la plage. La couleur de la mer varie quant à elle du turquoise au vert en passant par le bleu foncé. Voilà le type même de paysage que nous nous attendions à trouver en Australie !
Malheureusement, nous ne restons pas aussi longtemps que nous l’aurions souhaité. En effet, à peine sortis de la voiture, nous sommes agressés par des milliers de mouches. Elles sont si virulentes qu’elles rentrent dans nos oreilles, nos nez, nos bouches … de quoi devenir fou ! Ce que Loïc devient quand Mélia lui demande de ressortir pour récupérer un peu de sable : il se fabrique une cagoule avec un lange de sa fille pour ne plus avoir de mouches sur le visage…
La suite de notre périple ? Nous nous arrêtons sur les plages de Bottle Bay et South Gregories, elles sont magnifiques ! Loïc s’est adonné au snorkelling pendant que Mélia et Olivia sont restés dans le 4×4, loin des mouches et protégées par la clim’.
Nous avons ensuite dormi au bord de la mer au sud de Denham. La nuit a été mémorable grâce à un orage qui s’est abattu sur la péninsule.
Pour mémoire, en Australie, tout est en taille XL, même les orages. Jamais auparavant nous n’avions vu un orage d’une telle violence : des éclairs en continu accompagnés d’une pluie très soutenue.
Cela a duré plusieurs heures durant lesquelles nous n’avons pas dormi en partie à cause du bruit mais surtout parce que nous étions à 1 ou 2 km de la première route bitumée. Nous avions peur de nous réveiller avec le camping-car embourbé et de ne pas pouvoir repartir le lendemain matin.










3-6 février : Coral Bay / Ningaloo Park
Mardi 3 février : En route pour Coral Bay
Nous prenons la route en direction de Coral Bay, plus au Nord. Le temps est magnifique et il fait de plus en plus chaud. Pour le déjeuner, nous nous arrêtons dans un petit resto climatisé histoire de soulager Olivia. Au moment de partir, le propriétaire nous annonce fièrement que son thermomètre situé à l’extérieur affiche 47°C !!!!! Je vous rassure, l’appareil n’était pas vraiment à l’ombre.
Nous effectuons un nouvel arrêt à Carnavon, dernière vraie ville avant Exmouth à 360 km au Nord, afin de refaire le plein de provisions et d’eau potable. En quittant la ville, nous apercevons un panneau nous alertant des risques de cyclones en cette saison. Pas plus inquiets que ça nous continuons notre route. Il faut dire que le ciel est bleu (comme d’hab’…) avec simplement au loin, un gros nuage noir, isolé.
Les nombreux panneaux « floodway »(route inondable) nous font rire car les paysages sont plats et secs et le temps magnifique.
Petit problème, plus nous avançons, plus nous nous rapprochons de ce fameux gros nuage, pour finalement se retrouver dessous. Bien évidemment, il s’agit d’un orage à « l’Australienne » accompagné de ses trombes d’eau. Les conditions de circulation se dégradant rapidement, nous continuons prudemment notre route pour tenter de rejoindre une aire de repos repérée sur notre carte afin d’y passer la nuit.
La pluie se fait de plus en plus forte, notre visibilité baisse et l’eau sur la route a de plus en plus de mal à s’évacuer. C’est donc avec soulagement que nous apercevons l’aire de repos … au détail près que cette aire est au bord d’une rivière ! La rivière a déjà inondé la route et commence à envahir notre aire.
Nous n’avons plus que 2 possibilités : soit nous retournons à Carnavon (150 km), soit nous continuons vers Coral Bay (70 km). Vu l’heure, nous décidons de continuer notre route vers le Nord. Mais pour cela, nous devons traverser la rivière… Mélia cède alors le volant à Loïc. Un silence de circonstance règne dans l’habitacle mais cela passe finalement sans problème !
Le reste du parcours se déroule sans problème, nous sortons assez rapidement de l’orage pour arriver à Coral Bay soulagés!
Le lendemain, à la réception du camping, nous voyons des photos de Carnarvon. Les orages de la veille ont laissé la ville sous plus de 60 cm d’eau ! Malgré ça, les routes restent ouvertes ! La réceptionniste nous dit gentiment qu’en Australie, tout est plus grand, y compris les intempéries, ce n’est pas 60cm d’eau qui vont arrêter le pays !!
En tout cas, nous avons retenu la leçon : la prochaine fois, nous tiendrons compte de l’état des routes avant de partir…

Mercredi 4 février : Découverte de Coral Bay
Le programme de la journée ? Pour commencer, une petite balade dans Coral Bay. Il s’agit d’une station balnéaire : 2 camping, 1 hôtel et 4 ou 5 boutiques et c’est tout. Les habitants sont soit des employés des boutiques et des camping, soit des touristes.
Le lieu est magnifique, il s’agit une immense baie protégée par une barrière de corail. Nous allions le découvrir rapidement, le site est également superbe sous l’eau.
Nous passons une grande partie de notre journée sous l’eau à admirer les poissons et les coraux vivant dans le lagon.
Nous croisons évidemment quelques raies mais aussi des poissons coffres, des poissons anges, des poissons perroquet, … Nous avons eu droit à toutes les tailles et toutes couleurs.









Jeudi 5 février : Premières plongées de Loïc
5 semaines que nous sommes en Australie et Loïc n’a toujours pas plongé ? Ça ne pouvait pas durer beaucoup plus longtemps ! Au programme aujourd’hui, 2 excursions dans le lagon de Coral Bay mais aussi et surtout une sortie pour aller voir des raies Manta.
Les raies Manta ne sont visibles à Coral Bay que de janvier à juin. Nous sommes partis en bateau dans le lagon et après avoir cherché pendant une petite demi-heure (et avec l’aide d’un avion…), nous sommes tombés sur une raie. C’est vraiment un moment magique que de pouvoir nager avec l’un de ces majestueux animaux. La raie que nous avons rencontré est restée avec nous pendant quasiment 1 heure. Nous avons pu nager à ses côtés équipés de nos masques, palmes et tubas par petits groupes de 4 à 5 personnes.
Ensuite, la bateau nous a amenés sur les sites de plongée du « Canyon » et du « Lottie’s Lagoon ». Le « Canyon » porte bien son nom puisqu’il s’agit d’un canyon de coraux : magnifique ! Aujourd’hui, Loïc a pu rencontrer des petites pieuvres, des poissons scorpion, des poissons crapaud, des nudibranches, … et des requins gris : même pas peur !
Au retour de plongée de Loïc, nous avons confié Olivia à une baby-sitter pour aller faire du snorkelling en amoureux!! C’était chouette…










Vendredi 6 février : Et premières plongées de Mélia
Chacun son tour : c’est Mélia aujourd’hui qui part explorer les fonds marins pour la journée.
La première plongée à lieu au « Porites » où elle a pu rencontrer de nombreux poissons. Mais le plus impressionnant d’entre tous fût un poisson lune de plus d’1m de diamètre (un « batfish » en anglais). Ensuite ? Séance de snorkelling en pleine mer pour apercevoir plusieurs raies Manta. Nager tout près d’elles est vraiment une expérience unique !!
Lors de la deuxième plongée de la journée, direction le « Canyon ». Coup de chance, deux requins des récifs ont bien voulu se montrer !
Voilà une journée bien remplie pour Mélia tandis que Loïc et Olivia ont pu se reposer. En fin d’après midi, Loïc n’a pas pu s’empêcher de finir la journée par une séance de snorkelling dans le lagon de Coral Bay.
7-8 février : Exmouth / Cape Range NP
Samedi 7 février : Direction Exmouth
Loïc est reparti tôt ce matin pour 2 nouvelles plongées à Coral Bay. La première est programmée sur le site de « Black Douglas » et pour la seconde, retour au « Lottie’s Lagon ». Nouvelles rencontres avec des poissons crapaud, poissons flûte, des murènes, … Coral Bay est vraiment un site de plongée riche et magnifique !
De retour de la plongée, nous reprenons la route direction Exmouth au Nord où nous avons rendez vous au Jurabi Turtle Centre.
De Coral Bay à Exmouth, il y a environ 150 km désertiques : pas une station essence, pas une ferme, que des termites et des buissons. A mi-chemin entre les deux villes, nous croisons un jeune australien dont la voiture à un pneu crevé. Il n’a ni eau, ni roue de secours et il fait 37°C à l’ombre, un soleil de plomb sur une route quasiment déserte : en 80 km, nous n’avons croisé que 4 voitures. Bien entendu, il n’y a pas de réseau pour les téléphones portables. Voyant la situation, nous tentons de le convaincre de nous accompagner à Exmouth afin qu’il puisse passer un coup de fil et surtout, pour qu’il ne reste pas en plein soleil. Nos arguments ne sont pas convaincants puisqu’il choisit d’attendre le passage d’une voiture dans l’autre sens pour continuer sa route vers Coral Bay. Nous lui laissons de l’eau et continuons notre route. Pour la petite histoire, quand nous sommes repassés quelques jours plus tard, sa voiture était toujours là … mais pas le conducteur !


Arrivé sur Exmouth, nous ne manquons pas de croiser les célèbres autruches de la ville … au milieu de la chaussée ! Après une petite séance de slalom, nous arrivons au camping près du Turtle Centre d’Exmouth. La réceptionniste du camping nous évoque son grand-père français qui habitait près de « l’ancienne gare centrale à Paris ». Mélia fait mine de voir de quelle gare elle parle pour lui faire plaisir …
Le soir, Mélia va faire une balade sur la plage accompagnée des rangers du parc. L’objectif est d’assister à la ponte des tortues lorsque la nuit sera tombée. La saison de ponte s’échelonne de novembre à février. Sur le chemin qui mène à la plage, elle se fait surprendre par de nombreux kangourous qui surgissent des buissons, dérangés par son passage. On se demande bien qui est le plus surpris de Mélia et des kangourous !!
L’exposé des rangers permet d’en apprendre plus sur les différentes espèces de tortues présentes dans le Ningaloo Marine Park : les Green Turtles (tortue verte), les Loggerhead Turtles (tortue caouanne) et les Hawskbill Turtles (tortue imbriquée). La plage située en contre-bas du centre est une zone de ponte privilégiée et très fréquentée par les tortues. Suivant les conseils du ranger, nous nous approchons de la plage, sans déranger les tortues afin qu’elles puissent pondre en toute sérénité. L’enjeu est de taille car lorsqu’une tortue est dérangée, elle stoppe sa ponte et c’est autant d’œufs qui ne seront pas pondus.
Ce soir-là, Mélia a ainsi pu observer deux tortues émmerger de la mer et rejoindre la plage ainsi que deux autres tortues en train de creuser le futur nid. Mélia aura même la chance d’observer une tortue pondre.
Dimanche 8 février : Turquoise Bay et le Navy Pier
Après une bonne nuit de sommeil, nous partons visiter le Cape Range National Park. Réputé pour ces plages et ces sites de snorkelling, nous décidons d’y passer la journée. Cependant, avant même de nous rendre sur une quelconque plage, nous arrêtons au centre d’information du parc pour prendre connaissance des règles de sécurité des différentes sites. En effet, les plages sont réputées pour la richesse de leur fonds marin mais également pour les courants marins très dangeureux.
Nous jetons notre dévolu sur Turquoise Bay et sa magnifique plage de sable blanc, au lagon bleu turquoise. Le lieu est si beau que nous en oublions de prendre des photos du site … tout comme à Coral Bay d’ailleurs !!
Loïc passe une heure sous l’eau avec son appareil photo : au programme poissons anges, poissons flûtes, tortues et requins ! Le site est vraiment magnifique et de tout ce qu’on a pu voir en Australie, il s’agit du plus beau site de snorkelling. Un bémol cependant, il faut être extrèmement prudent car un siphon naturel peut emporter très facilement le nageur imprudent au large, au délà de la barrière de corail. La puissance du courant y est vraiment très surprenante et les palmes ne sont pas trop.
Nous mangeons sur place avant de rejoindre Exmouth. Bien que la ville soit particulièrement moche, elle est le point de départ de nombreuses plongées. Loïc a rendez-vous en fin d’après-midi pour 2 plongées sur le « Navy Pier ».
Le « Navy Pier » est un port militaire en eau profonde (20 m de fond) construit par l’armée australienne pour accueillir des navires et sous-marins de guerre. Une jetée d’une centaine de mètres permet de rejoindre une plateforme. C’est dans la structure métallique soutenant cette plateforme que nous devons plonger. La nature y a repris ses droits et poissons coffre, des mérous et autres requins y vivent. La première plongée en fin d’après midi permet de découvrir le site à la lumière naturelle. Ce site est extrêmement riche et le déplacement dans la structure métallique est vraiment grisant. Nous y retournons ensuite mais à la nuit tombée cette fois. Notre seule source de lumière est un projecteur individuel : c’est une expérience fabuleuse ! Bien que nous croisons les mêmes espèces de poissons, c’est à chaque fois la version XL. Les mérous (« cod » en anglais) dépassent allègrement le mètre !!! Ces derniers, fins chasseurs, nagent à côté de nous. Ils utilisent nos torches et ce que nous éclairons pour repérer leurs futures proies.











9 février : Cape Range NP / Coral Bay
Lundi 9 février : Le Charles Knive Canyon
Ça y est, nous entamons notre descente vers le sud et Perth. Cependant, entre Exmouth et Coral Bay, nous nous arrêtons au Charles Knive Canyon. Après une petite route goudronnée, nous voilà de nouveau sur une « gravel road » ! Nous grimpons malgré tout et, au sommet d’une crête, 2 canyons s’offrent à nous de part et d’autre de la route. Vous ajoutez la mer en arrière-plan et vous avez à nouveau un site magnifique devant vous ! Nous y passons la matinée à faire des photos et nous mangeons sur place.
Nous continuons notre route jusqu’à Coral Bay pour y passer la nuit, avant de reprendre la route pour Perth le lendemain matin. Snorkeling et baignade sont au programme avec encore pour Loïc de superbes rencontres. Mélia, quant à elle, aimerait voir un peu moins de raies. Elles sont très nombreuses dans le lagon et peu farouches. Pour mémoire, ces poissons disposent d’un dard venimeux situé à la base de leur queue. Attention donc où vous mettez les pieds ici !






9-12 février : En route pour Perth
Mardi 10 février : De Coral Bay à Kalbarri
Nous continuons notre descente en direction de Perth. L’objectif aujourd’hui est d’arriver à Neren-Neren. Il s’agit d’une aire de repos située sur la Murchison River qui se jette dans la mer au niveau de Kalbarri. Lors de notre passage en allant vers Coral Bay, cette aire nous avait fait une bonne impression : une rivière, de l’ombre et du calme : idéal pour y passer la nuit. Mais c’était sans compter sur les pluies diluviennes et les inondations !
A notre arrivée, l’aire étaient complétement noyée et le pont permettant de passer sur l’autre rive n’en menait pas large… Faut dire que ce n’est pas très malin de mettre une aire de repos juste au niveau d’une rivière qui rentre en crue facilement…
Cependant, vu l’heure avancée, nous décidons malgré tout de rester sur cet aire mais suffisamment en hauteur pour ne pas avoir à stresser toute la nuit !



Mercredi 11 février : De Kalbarri à Jurian Bay
Nous poursuivons toujours notre route vers le sud et nous choisissons de passer la nuit à Jurien Bay, en bord de mer. Les températures qui étaient jusque là très très chaudes (entre 37° et plus de 40° à Coral Bay et Exmouth), redeviennent enfin agréables notamment les nuits qui apportent enfin un peu de fraîcheur.
Depuis notre départ d’Exmouth, nous profitons de nos fins de journée pour bouquiner, trier les photos, raconter nos journées dans notre journal de bord,… Bref, tout un tas de choses pour lesquelles il était dur auparavant de trouver du temps ! Faut dire que quand il y a la plage, de belles balades à faire et un petit bout à s’occuper, les journées passent à vitesse grand V.


Jeudi 12 février : De Jurian Bay à Fremantle
Avant de prendre la route et rejoindre Fremantle, nous faisons une petite balade paisible en bord de mer. La côte est vraiment très agréable à cet endroit.
Sur la route pour Fremantle, nous affrontons un brusque retour à la civilisation au niveau de Perth : nous retrouvons les bouchons !!! Faut dire qu’il est 15h30 et que les Australiens quittent déjà le travail !!
Nous arrivons finalement assez tôt à Fremantle pour pouvoir nous installer tranquillement.



13 février : Fremantle
Vendredi 13 février : Fremantle
Fremantle est en réalité le port de Perth. Le littoral n’est pas très sympa puisque la zone est très industrialisée. Nous allons donc nous balader dans le centre de Fremantle. La ville est assez ancienne et regorge de vieux bâtiments datant de l’époque coloniale.
N’étant pas de grands fans des villes, nous ne gardons pas un souvenir impérissable de Fremantle.
Le soir, nous rejoignions le camping de Perth où nous allons passer nos dernières nuits en Australie.
14 février : Perth
Samedi 14 février : Perth et ses musées
Perth présente la particularité d’être la seule grande ville de la côte ouest. En effet, Canberra, Sydney, Melbourne et Adélaïde sont toutes situées à l’est du pays. L’isolement de Perth est tel que des nationalistes souhaiteraient faire sécession et en faire la capitale d’un nouveau pays. Un de leur argument est de dire que Perth est plus proche de la capitale de l’Indonésie Jakarta que de la capitale fédérale Canberra.

A Perth, nous avons choisi de visiter quelques musées. Nous commençons par le Western Australian Museum, qui présente de belles expositions et de belles galeries sur les animaux, les pierres précieuses, les météorites, les colons et les aborigènes. Nous y apprenons notamment que la majorité des villes Australiennes ont été fondées par des bagnards. L’isolement de ce pays en a fait une destination idéale pour envoyer tous les indésirables au XIXe siècle.
Nous sommes ensuite allés à l’Art Gallery of Western Australia qui, à dire vrai, ne nous a pas emballé du tout. Tout y est mélangé et certaines œuvres sont d’un goût très douteux !! Ainsi, des sculptures de Auguste Rhodin partagent la salle avec des œuvres modernes sanglantes… C’est sûrement fait exprès mais cela ne nous a pas touché, bien au contraire.
15-17 février : Retour à Paris
Dimanche 15 février : Grand ménage !!
Pour cette dernière journée, nous entamons le ménage du camping-car. Au bout de 6 semaines de voyage, ce n’est pas du luxe !!!
Le bouclage des bagages ne se fait pas forcément dans l’allégresse mais bon, il faut bien finir pas rentrer, non ?
Lundi 16 février : Perth to Paris
Allez, courage, direction l’aéroport international. Auparavant, nous rendons le camping-car presque sans encombres. Presque, car nous apprenons que nous avons été flashé par un radar automatique durant notre séjour ! Difficile à croire quand on voit la bête …
Mardi 17 février : Paris
Olivia est une fois de plus adorable durant tout le vol et nous arrivons au petit matin à Roissy. Il fait froid, il pleut mais nous avons des souvenirs plein la tête !
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